Résister ou collaborer ?
Est-ce bien ou mal de résister au changement ? Mal, évidemment. Au contraire, il faut collaborer ! Contribuer à faire que le changement se passe pour le mieux ! Eh bien ça, c’est vrai aujourd’hui. Mais revenons quelques dizaines d’années en arrière. En 1945 pour être plus précis. Fallait-il résister au changement qu’était l’envahisseur, ou collaborer avec lui ? Résister, évidemment.
Le point que je veux faire, c’est que résister ou collaborer ne sont ni bien, ni mal. Ce sont des aptitudes ou des qualités que nous avons en nous. En fait, d’après le dictionnaire, résister, c’est tenir bon contre ce qui vous attaque. Il vaut mieux être capable de résister à la maladie que de collaborer avec elle… et succomber. Ainsi, on a tendance à résister à ce qui nous attaque et à collaborer avec ce qui nous aide. |
C’est pourquoi, lorsque dans le cadre d’un changement, quelqu’un résiste… on peut en tirer la conclusion qu’il considère le changement comme quelque chose qui l’attaque, qui lui nuit. Ainsi, selon la façon dont vous allez présenter le changement, selon la manière dont la personne va vous entendre, elle va plutôt pencher du côté collaboration ou résistance.
C’est la raison pour laquelle il est si important de savoir comment présenter un changement. C’est la raison pour laquelle 80% des résistances au changement sont provoquées par les personnes même qui impulsent le changement. Il faut savoir quoi communiquer, et comment communiquer un changement sans quoi on peut, au lieu de faire 10 pas en avant, en faire 5 en arrière. Patrice Wellhoff |